mercredi 23 mai 2007

Leçon n°3 : Du bon usage du CC et du CCI dans la communication

Aaaah l’email. Le courriel. Le mél. Le nimél. Quelle joie tous les matins de patienter devant sa boîte électronique qui débite les spams (pardon, pourriels) et, au milieu, quelques vrais mails du taf. Une fois les courriers des clients expédiés, penchons nous sur le suivi d’un projet en particulier.

Comme prévu, toujours bloqué. Le client final n’en a rien à faire et ne rédige pas les contenus. Gaspe.

Tiens, le téléphone sonne. C’est le numéro de mon sur-chef (pas le big boss, juste en dessous). Pas content que le site ne soit pas encore en ligne. Accuse tout le monde. Enfin, surtout moi et le développeur.

Fondu(e) au blanc, souvenirs pas si lointains…
Mon chef : « Léo, tu fais du bon boulot, mais tu ne te couvres pas assez. Faut que tu mettes Mr X en copie sur tous tes mails, informe-le tout le temps. »
Moi : « Ouais mais de toute façon il ne les lit pas, pis il râle qu’on pourri sa boîte mail ! »
Mon chef : « C’est pas important. Ce qui compte, c’est qu’il ait un écrit dans sa boîte. »
Re-fondu(e) au blanc, retour au réel.

Donc, arme suprême :
Moi : « Mais vous étiez au courant, vous n’avez pas lu les échanges de mails ? »
Lui : « Ah, euh, si mais bon, ça-peut-plus-durer, faut-qu’ça-change, nomého, d’abord c’est qui le chef. Bon, je vais voir comment je peux faire bouger les choses. »

Je vous laisse imaginer le niveau.

Mais moi j’ai fait mon taf. Relancé. Encore et encore. Prévenu « qui de droit » en temps et en heure. Ma maman dit toujours « à l’impossible nul n’est tenu ». Dans certains cas, j’arrive quand même à l’impossible. Mais pas quand c’est une affaire de haut-management pas fait.

Morale de l’histoire, toujours mettre la Direction (avec un D majuscule ou bile, comme vous voulez) en copie. Même si il faut ensuite passer du temps à expliquer au destinataire qu’on a rien contre lui, que vous ne pouvez pas faire autrement. Créer de bonnes relations avec le client fera l’objet une leçon future...

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