dimanche 20 mai 2007

Leçon n°1 : Savoir quand on a assez bien fait son travail et que la tâche est terminée

C’est l’une des leçons les plus importantes, apprise après de longs moments d’interrogation. L’une des plus dures aussi, et parmi les plus ironiques. Les recruteurs déconseillent (parait-il) de répondre "perfectionniste" à la fameuse question sur nos défauts. A raison, et je m’explique.

La différence entre un chef de projet "à l’heure" et un chef de projet "à la bourre" se trouve parfois sur cette frontière très floue entre "travail bâclé" et "travail fignolé aux p’tits oignons". Ce juste milieu "correct" qui fait qu’on satisfait à la fois son ego et son planning.

Trop bâclé, ça se voit et il faut parfois tout recommencer après parce qu’on a pas vu un point (un champ qui manque dans un formulaire, une personne dans la liste des validations...).
Trop fignolé, ça chamboule le planning et le projet part en sucette. Résultat, on explose le budget et la direction dégaine les emails façon 30 000 volts.

Une des choses les plus importantes, dans ce job, c’est de savoir se faire plaisir juste assez, de remplir le cahier des charges juste assez pour que la machine tourne sans accroc. Inutile de s’épuiser pour une sur-qualité qui, de toute façon, ne sera perçue par personne...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

lol ... tres bonne idee je trouve...
pour les débutants comme moi où ce monde reste obscure j'ai pu apprendre de trois chose de marketing relationnel !

continue ...
biz