mercredi 30 mai 2007

Leçon n°5 : utiliser un bugtracker

Après avoir galéré avec les emails, brassé avec des dossiers, des tris, des codes dans les sujets, scotché des centaines de post-it sur mon moniteur, j’ai fini par mettre en place un bugtracker pour mes différents projets.

Ce « suiveur de problèmes » enregistre tous les rapports dans une base de données. Le développeur y accède (par un navigateur Internet), résout le problème ou apporte des commentaires. Une fois la résolution vérifiée, le rapport est fermé.

J’ai choisi Mantis (site officiel) en partie parce que je l’ai trouvé simple (installation et utilisation), assez générique pour servir pour le web comme pour des projets logiciels, et opensource. Mais aussi parce que je n’avais pas le temps de les tester tous ;). Celui que j’avais développé « à la main » ne me donnait pas satisfaction (sécurité, fonctionnalité, performances). De plus Mantis est doté d’une interface multilingue (préférences par utilisateur).

Depuis, finis les bugs qui resurgissent 3 semaines après (quoi, ça n’avait pas été corrigé ?), bonjour la synthèse instantanée de ce qui reste à faire, la traçabilité intégrale, l’enregistrement des solutions à chaque problème. Je gère les points bloquantset ceux qui pourront être corrigés après la mise en ligne. Les points « fonctionnels » et les points cosmétiques.

L’autre intérêt c’est qu’une fois installé sur un serveur web, vous pouvez en ouvrir l’accès à vos différents partenaires (clients ou prestataires) avec une bonne gestion des rôles (rapporteur, développeur, chef de projet). Restent à surveiller l’affectation des problèmes rapportés, leur clôture, éventuellement à « traduire » quand un rapport n’est pas assez détaillé. Ou quand une solution l’est trop.

Il manque à Mantis un petit coup de polish, peut-être une meilleure réactivité (hébergement pas cher ?), quelques améliorations ergonomiques (accès direct à un rapport donné depuis un autre rapport), une personnalisation des champs (et de l’affichage) projet par projet plus poussée. Note pour plus tard : rédiger quelques rapports sur le bugtracker de Mantis.

Certains clients ne sont pas chauds (c’est de la saisie !), mais les convaincre est relativement aisé quand vous leur faite miroiter le temps gagné et la sécurité assurée que tous les bugs seront chassés.

Il ne me reste plus qu’à convaincre la Direction de payer un hébergement pour que je migre Mantis depuis mon site perso* … L’occasion de proposer un blog corporate privé ?


* Hé non, notre hébergement actuel ne supporte pas PHP+MySQL...

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