samedi 26 mai 2007

Leçon n°4 : Les dangers du jargon

Chaque métier possède son vocabulaire (champ lexical diraient les plus littéraires). Parler le jargon de sa spécialité a plusieurs avantages.

La communication est plus rapide, plus précise. 1 mot ou 1 acronyme résume souvent une notion complexe. Exemple : BAT (Bon A Tirer), LAMP (Linux Apache MySQL PHP), PBM (Pu### de Bor### de Me###), etc. En plus cela donne des mots rigolos : uploader, brainstormer, émarger (non, ce n’est pas découper les bords de son cahier de réunion).

Autre avantage, ça fait smart pour un public non averti. Exemple : « Alors pour ce projet online il va falloir upgrader le CMS en passant par FTP ou même en HTTP. Dans tout les cas il faut activer l’hyperlink et submitter le form de validation. C’est pour ça que j’ai besoin d’une rallonge de budget ». Traduction pour les initiés : « Je vais cliquer sur « mise à jour » dans Joomla ».

Le problème, c’est que le jargon c’est un peu comme les langues locales. Il y a des variantes. Du coup on peut se retrouver avec d’énormes incompréhensions sur les bras. Exemple récent avec un client : « Pour le site web, j’ai besoin du chemin de fer du catalogue ». Après avoir planté l’import de la base de données du site web, il m’a fallu 20 minutes pour lui expliquer ce que j’entendais par là. A savoir la liste des pages du catalogue avec le découpage en thèmes/sous-thèmes pour la structure de sa boutique en ligne…

Et si j’essayais avec des bédés ?

2 commentaires:

Tuf a dit…

Héhé pour moi BPM c'était business process management

Léo a dit…

héééé ouiii ;) On peut aussi voir les choses comme ça !
Pratiques ces abréviations. Celle que j’aimerais pouvoir souvent utiliser : RTFM. Mais mon chef ne veut pas que je remballe les clients...